II.1. En 2020

Les quartiers du 19e siècle, à proximité du centre-ville concentrent de fortes densités de population. Les immeubles à appartements, souvent mitoyens, dont le gabarit est supérieur à deux étages y sont majoritaires. 

L'ouest du Pentagone concentre des densités supérieures à 14.000 hab./km². Le quartier Anneessens a la densité la plus forte du Pentagone avec près de 22.700 hab./km². 
L'est du Pentagone présente généralement des densités plus faibles, inférieure à 8.000 hab./km², notamment en raison de la raison du parc de Bruxelles et de la forte concentration de bâtiments d'activité économique plutôt qu'à vocation résidentielle.

La première couronne concentre de nombreux quartiers avec de fortes densité de population.
Au sud de la première couronne, le quartier Bosnie a la plus forte densité de population de la Région, avec 37.531 hab./km². À l'ouest de la première couronne, les quartiers Koekelberg de Molenbeek Historique se démarquent, avec des densités proches de 25.000 hab./km². Au nord-est de la première couronne, les quartiers aux plus fortes densité de population sont Saint-Josse Centre, Chaussée de Haecht et Quartier Brabant, avec plus de 24.000 hab./km² également. Enfin, dans l'est de la première couronne, les quartiers Matonge et Flagey - Malibran concentrent de fortes densités de population, proches de 20.000  hab./km². À l'inverse, le quartier Européen dispose d'une densité de bureaux très importante et abrite peu d'habitants (près de 3.000 hab./km²).          

En seconde couronne, certains quartiers plus centraux ont des densités assez élevées également, comprises entre 18.000 et 21.000 hab./km² : Gare de Schaerbeek, Woeste,  Karreveld, Anderlecht Centre - Wayez,  Altitude 100, Molière - Longchamp, ...     
Au-delà, l'ouest de la seconde couronne rassemble des densités de population inférieures à 14.000 hab./km² pour la majorité, alors que les quartiers plus éloignés ont des densités plus faibles, inférieures à 8.000 hab./km². La faible densité du quartier Neerpede (Anderlecht) s'explique par son caractère rural.             
Enfin, l'est de la seconde couronne présente de faibles densités de population, inférieures à 14.000 hab./km² pour les quartiers les plus proches de la première couronne et moins de 8.000 hab./km² voire moins de 5.000 hab./km² pour ceux se situant davantage vers l'extérieur de la Région. Ces faibles densités s'expliquent par une dominance de bâti trois et quatre façades (lotissements en ordre ouvert) comme à Putdael (Woluwe-Saint-Pierre) ou Vivier d'Oie (Uccle).

II.2 Évolution de 1981 à 2020

Entre 1981 et 1996, la densité de population régionale a diminué de 6.158 hab./km² à 5.837 hab./km². À partir de 1996, la population de la Région bruxelloise augmente à nouveau, avec un renforcement à partir de 2005. Ainsi, de 2005 à 2012, la population augmente de manière particulièrement importante, entraînant une hausse parallèle de la densité de population dans la Région.
Entre 2012 et 2020, la population continue à croître mais à un rythme moindre.

La répartition géographique des habitants de la Région a peu changé. La densité de population au sein de la première couronne ainsi que certains quartiers de seconde couronne qui longent la première couronne a relativement plus augmenté.

Les données 2020 de l'indicateur Densité de population sont publiées à titre provisoire