Taux de végétalisation
Thème(s)
- Environnement
- Bâti et équipements
Sous-thème(s)
- Espaces verts
- Caractéristiques du bâti
Unité
Echelle
Définition
Le taux de végétalisation d’un quartier correspond au pourcentage de surface végétale présente dans ce quartier par rapport à la surface totale du quartier.
La cartographie de la surface végétale a été réalisée par Bruxelles Environnement sur base de l’interprétation de photographies aériennes infrarouges commandées par le CIRB (paradigm.brussels). Le survol de la région a été effectué en septembre et octobre pour l'année 2021, et en août et septembre pour l'année 2023. La résolution est de 2 m.
L’extraction de la végétation a été faite en calculant l’indice de végétation par différence normalisé (NDVI). Les surfaces végétales comprennent tous les espaces végétalisés, qu’ils soient publics ou privés (forêts, parcs, jardins, végétation associée à la voirie, friches, parcelles agricoles, etc.).
Interêt
Le taux de végétalisation est un indicateur de la présence et de la répartition des surfaces vertes dans la région. La présence de végétation constitue un élément important de la qualité du cadre de vie en milieu urbain. Les espaces végétalisés fournissent des opportunités de détente et de récréation (dans le cas des forêts, parcs et jardins notamment) mais ils contribuent également à réguler le microclimat urbain, à réduire les risques d’inondation et à favoriser la présence de la biodiversité.
Le taux de végétalisation est un indicateur complémentaire à ceux mesurant le taux d’occupation du bâti (des ilots) et du degré d’imperméabilisation, qui sont présentés par ailleurs dans le Monitoring des Quartiers.
Remarques
Les méthodologies de collecte et de traitement des données sont similaires entre 2021 et 2023. Malgré cela, la comparaison des deux cartes doit se faire avec prudence. Des raisons très différentes peuvent expliquer l’évolution entre les deux années. Tout d’abord, cette évolution peut découler de variations naturelles, par exemple une croissance de la végétation plus ou moins vigoureuse selon les conditions climatiques. Ensuite, les conditions météorologiques au moment de la prise de vue (nuages, angle du soleil, etc.) peuvent influencer la qualité des images aériennes, ce qui a des impacts sur le calcul de l’indice de végétation. Enfin, une période de deux ans est très courte pour observer des changements, sauf en cas de modification significative de l’affectation du sol.
Disponibilités
| Date de la carte |
|---|
| 2023 |
| 2021 |
Taux de végétalisation
Thème(s)
- Environnement
- Bâti et équipements
Sous-thème(s)
- Espaces verts
- Caractéristiques du bâti
Moyenne régionale / Médiane régionale (2023)
Unité
Introduction
Le taux de végétalisation est un indicateur de la présence et de la répartition des surfaces végétalisées dans la région. La présence de végétation constitue un élément important de la qualité du cadre de vie en milieu urbain. Les espaces végétalisés fournissent des opportunités de détente et de récréation (dans le cas des forêts, parcs et jardins) mais ils contribuent également à réguler le microclimat urbain, à réduire les risques d’inondation et à favoriser la présence de la biodiversité.
Description
1. En 2023
La végétation couvre 48,7% du territoire régional. Il existe cependant d'importantes variations au sein de la Région. Les quartiers du centre-ville sont peu végétalisés. Les quartiers les plus verts se concentrent en particulier en Seconde couronne, au sud-est, à l'est et au nord de la Région.
Le Pentagone est très peu végétalisé. Seul le Quartier royal, grâce à la présence du Parc Royal, affiche plus de 20% de surfaces vertes. Le taux de végétalisation des autres quartiers affiche près de 4% pour le quartier Grand Place et 14,5% pour le quartier Marolles.
Les surfaces vertes sont déjà plus abondantes en Première couronne, mais le taux de végétalisation reste majoritairement inférieur à 35%, excepté pour certaines zones de parcs (Botanique, Cinquantenaire, Parc Josaphat, Parc Léopold) et le quartier Churchill (44,6%). Les quartiers les moins végétalisés se trouvent à l’ouest de la première couronne, au niveau de la Gare du Midi, de Cureghem Bara, Cureghem Rosée et Duchesse. A l’est, les quartiers de Matongé et du Quartier européen sont également assez peu végétalisés.
Ces quartiers peu végétalisés du Pentagone et de la Première couronne se situent pour l’essentiel dans la zone du Canal, très dépourvue en espaces verts publics et en jardins privés.
En Seconde couronne, le taux de végétalisation augmente sensiblement. Les quartiers proches de la Première couronne présentent majoritairement des taux entre 20 et 40%. Plus les quartiers s’éloignent du centre-ville, plus le taux augmente. Il dépasse les 60% pour les quartiers les plus périphériques et dépasse même les 75% aux abords de la Forêt de Soignes et près des grands parcs et domaines privés urbains (Parc de Woluwe, Bois de la Cambre, Parc Duden, Scheutbos, Bois du Laarbeek, Domaine Royal…).
Il est intéressant de comparer cet indicateur avec ceux du degré d’imperméabilisation et du taux d'occupation du bâti des îlots. Les quartiers du Pentagone, avec de très faibles taux de végétalisation, sont également ceux qui affichent les taux d'occupation du bâti des îlots et les surfaces imperméables les plus élevés. Les quartiers de la Seconde couronne, dont les taux de végétalisation sont les plus importants, ont aussi des taux d'occupation du bâti des îlots moins élevés et de plus faibles parts de surfaces imperméables.
2. Évolution entre 2021 et 2023
L’évolution à la baisse de la végétation dans un quartier peut notamment provenir
- du changement d’affectation de terrains en friche ou précédemment végétalisés vers la construction de bâtiments ou d’infrastructures (p.ex. quartiers Bizet-Roue-Ceria, Reyers, Cimetière de Saint-Gilles, Saint Michel),
- de l’abattage d’arbres matures, avec remplacement ou non par de nouvelles plantations moins développées (p.ex. quartiers Martyrs, Anderlecht Centre-Wayez, Industrie Birmingham),
- de la transformation de terrains de sports engazonnés en terrains de sport synthétiques (ex. quartier Cureghem Vétérinaire).
Elle peut aussi être surestimée, lorsqu’un changement réel d’affectation du sol est complété par des « fausses pertes » de végétation créées par la présence d’ombre sur les images aériennes (p.ex. quartiers Saint-Josse Centre, Jourdan, Bosnie).
L’évolution à la hausse de la végétation dans un quartier peut être observée suite
- au verdissement de terrains en friches ou de terres nues (p.ex. quartier Gare du Midi, Industrie Nord),
- au verdissement de parcelles de cimetière par la transformation temporaire d’espaces funéraires en parcelles végétalisées (p.ex. quartier Vieux Laeken Est),
- à la création de jardins en intérieur d’ilot (p.ex. quartier Vieux Laeken Est).
Cette hausse peut survenir avec ou sans pertes de végétation dues à d’autres changements d’affectation du sol dans le quartier.
Remarques
Les méthodologies de collecte et de traitement des données sont similaires entre 2021 et 2023. Malgré cela, la comparaison des deux cartes doit se faire avec prudence. Des raisons très différentes peuvent expliquer l’évolution entre les deux années. Tout d’abord, cette évolution peut découler de variations naturelles, par exemple une croissance de la végétation plus ou moins vigoureuse selon les conditions climatiques. Ensuite, les conditions météorologiques au moment de la prise de vue (nuages, angle du soleil, etc.) peuvent influencer la qualité des images aériennes, ce qui a des impacts sur le calcul de l’indice de végétation. Enfin, une période de deux ans est très courte pour observer des changements, sauf en cas de modification significative de l’affectation du sol.
La définition des mots en italique se trouve dans le glossaire du site.