Concentrations moyennes annuelles en particules fines de diamètre inférieur à 2.5µm (PM2.5)
Thème(s)
- Environnement
Sous-thème(s)
- Qualité de l'air
Unité
Echelle
Définition
Les particules fines sont des particules qui se retrouvent en suspension dans l’air, sous forme liquide ou solide. Elles représentent un mélange complexe de substances chimiques. Elles sont classées en fonction de leur diamètre et l’appellation PM2.5 désigne les particules dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres (µm). Un micromètre correspond à un millième de millimètre. L’abréviation PM provient de l’anglais « particulate matter ».
L'indicateur correspond à une valeur moyenne des concentrations moyennes annuelles en PM2.5 des différentes mailles appartenant à un quartier (ou à un secteur statistique), exprimées en µg/m³.
Ces concentrations moyennes annuelles sont obtenues à partir d’une modélisation mathématique qui se base, entre autres, sur les concentrations mesurées dans les stations du réseau télémétrique de la Région bruxelloise géré par le Département Laboratoire Qualité de l’air de Bruxelles Environnement. Ces stations de mesure en temps réel sont réparties dans différentes conditions environnementales (quartiers résidentiels, industriels, à proximité de voiries à haut niveau de trafic…).
La Cellule Interrégionale de l’Environnement (CELINE) modélise la qualité de l’air sur tout le territoire bruxellois en utilisant le modèle informatique RIO-IFDM. RIO-IFDM est une combinaison d’un modèle d’interpolation (RIO) et d’un modèle de dispersion (IFDM). Il tient compte des mesures effectuées dans les stations du réseau télémétrique, des données météorologiques, des données d’occupation du sol, des émissions de polluants dues au trafic routier, au transport fluvial et à l’industrie. Il affecte une mesure de PM2.5 à une maille déterminée.
La carte haute résolution des moyennes annuelles de concentrations PM2.5 est consultable sur le site web de CELINE. Elle permet de visualiser les variations locales. Elle utilise l’échelle de couleurs de l’indice de qualité de l’air BelAQI, qui diffère de l’échelle utilisée pour les cartes du Monitoring des Quartiers.
Interêt
Les problématiques de pollution extérieure influencent fortement la qualité du cadre de vie des Bruxellois. Les effets des particules fines sur la santé ou sur l’environnement sont multiples.
Un taux élevé de particules fines dans l’air est un facteur de risque pour la santé, car il favorise l’apparition de maladies cardiovasculaires, de troubles pulmonaires et du cancer du poumon. Une exposition chronique aux PM2.5 amplifie le risque de maladies chroniques comme le diabète de type 2 et l’hypertension artérielle. Un rapport de l’Agence européenne pour l’environnement estime que l’exposition aux PM2.5 a été responsable de 4100 décès prématurés en Belgique en 2022 (EEA, 2024).
Les particules fines ont un impact sur l’environnement en se déposant notamment sur les feuilles des arbres, et perturbent le développement de la végétation. Les particules fines ont également un effet complexe sur le climat. Les particules contribuent aussi à la dégradation des bâtiments et des monuments en milieu urbain en se déposant sur le patrimoine immobilier et historique.
La concentration dans l’atmosphère en particules fines est liée à des sources naturelles et anthropiques. Les sources naturelles sont notamment constituées par l’érosion des sols par le vent, les éruptions volcaniques, des particules issues des régions désertiques, les pollens… Les principales sources humaines d’émissions en Région de Bruxelles-Capitale sont le transport routier, le chauffage des bâtiments et, dans une moindre mesure, les activités industrielles. Des importations de particules fines des autres régions (ex. épandages agricoles) sont également constatées.
La directive européenne 2008/50/CE impose une valeur limite pour les PM2.5 de 25 µg/m³ en tant que concentration moyenne annuelle. Elle est à respecter depuis 2015. En plus l’Union européenne fixe des objectifs de réduction progressive de l’exposition de la population. Le nouveau seuil recommandé par l’OMS, publié en septembre 2021, est de 5 µg/m³ en valeur moyenne annuelle. En octobre 2024, l’UE a adopté une nouvelle directive sur la qualité de l’air (2024/2881) qui fixe une valeur limite de 10 µg/m³, d’application à partir de 2030. La valeur limite européenne devra s’aligner avec celle de l’OMS d’ici 2050.
Disponibilités
| Date de la carte |
|---|
| 2023 |
| 2022 |
| 2021 |
| 2020 |
| 2019 |
| 2018 |
Concentrations moyennes annuelles en particules fines de diamètre inférieur à 2.5µm (PM2.5)
Thème(s)
- Environnement
Sous-thème(s)
- Qualité de l'air
Moyenne régionale / Médiane régionale (2023)
Unité
Introduction
Les particules fines sont des particules qui se retrouvent en suspension dans l’air, sous forme liquide ou solide. Elles sont classées en fonction de leur diamètre et l’appellation PM2.5 désigne les particules dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres (µm).
L'indicateur correspond à une valeur moyenne des concentrations moyennes annuelles en PM2.5 des différentes mailles appartenant à un quartier (ou à un secteur statistique), exprimées en microgrammes par mètre cube (µg/m³).
La concentration dans l’atmosphère en particules fines est liée à des sources naturelles et humaines. Les sources naturelles sont notamment constituées par l’érosion des sols par le vent, les éruptions volcaniques, des particules issues des régions désertiques, les pollens… Les principales sources humaines d’émissions en Région de Bruxelles-Capitale sont le transport routier, le chauffage des bâtiments et, dans une moindre mesure, les activités industrielles. Des importations de particules fines des autres régions (ex. liées aux épandages agricoles) sont également constatées.
Un taux élevé de particules fines dans l’air est un facteur de risque pour la santé, pour l’environnement et pour le patrimoine immobilier et historique. En matière de santé, un rapport de l’Agence européenne pour l’environnement estime que l’exposition aux PM2.5 a été responsable de 4100 décès prématurés en Belgique en 2022 (EEA, 2024).
La directive européenne 2008/50/CE impose une valeur limite pour les PM2.5 de 25 µg/m³ en tant que concentration moyenne annuelle. Suite à l’adoption de la Directive 2024/2881, un nouveau seuil de 10 µg/m³ sera d’application dans l’UE à partir de 2030. Le nouveau seuil recommandé par l’OMS, publié en septembre 2021, est de 5 µg/m³ en valeur moyenne annuelle. Il était de 10 µg/m³ auparavant.
Description
I. En 2023
Les concentrations les plus élevées en PM2.5 se retrouvent dans une large bande qui s’étend du nord-est au sud-ouest de la Région et qui englobe les quartiers du Pentagone. Les quartiers au sud et au sud-est sont comparativement moins exposés aux PM2.5.
Les concentrations moyennes annuelles en particules fines les plus élevées sont observées dans un axe nord-est / sud-ouest de la Région. Seul le quartier Botanique a une valeur moyenne qui dépasse ou atteint les 10 µg/m³
Les autres quartiers de cet axe affichent des concentrations entre 9 et 10 µg/m³. Les concentrations plus élevées de ces quartiers sont notamment influencées par les activités industrielles le long du Canal et par le trafic qui en découle.
Les quartiers du sud-est de la Région affichent des concentrations inférieures à 9 µg/m³. Les valeurs les plus faibles sont observées dans les quartiers Forêt de Soignes (6,5 µg/m³), Transvaal (6,6 µg/m³) et Boitsfort Centre (6,9 µg/m³). Ces trois quartiers se rapprochent de la norme de 5 µg/m³ préconisée par l’OMS.
II. Évolution entre 2018 et 2023
Les concentrations en particules fines PM2.5 ont diminué sensiblement entre 2018 et 2023 (-32% en moyenne régionale). Tous les quartiers ont vu leurs concentrations moyennes diminuer au cours de cette période.
Pour aller plus loin
Bruxelles Environnement (en ligne). L’environnement : état des lieux. Qualité de l'air : concentration en particules très fines (PM 2.5)
European Environmental Agency (en ligne). Harm to human health from air pollution in Europe: burden of disease status, 2024
La définition des mots en italique se trouve dans le glossaire du site.